Eléonore Bourg, Gérad Fouillole

Eléonore est une mère attentive, un peu trop parfois au goût de sa fille, bien qu'elle se montrât plutôt tolérante (pour une femme de sa génération) avec les frasques amoureuses d'Hélène.

Veuve depuis des années, Eléonore s'est jetée à corps perdu dans son métier de pâtissière, tenant à bout de bras une petite boutique de biscuits et autres douceur.

Sa passion pour le rose et les fanfreluches dénote son besoin de se sentir comme dans un cocon de douceur rassurant.

Et sa rencontre avec Gérard lui permet de sortir enfin de sa chrysalide, pour mieux s'épanouir.

Si elle surprend sa fille par un certain dévergondage, Eléonore n'en reste pas moins une femme de son temps, à cheval sur les bonnes manières et réticente à l'usage des gros mots.

Son désir le plus cher étant de voir sa petite fille mariée, mère et heureuse, elle vit de véritables montagnes russes avec Hélène, qui refuse tout net toute relation avec son ami d'enfance Sébastien et s’acoquine avec Laurent mais sans montrer de réel intérêt hormis le sexe.

Elle-même vit sa relation avec Gérard comme un renaissance, retrouvant sa folle jeunesse dans ses escapades nocturnes pour aller retrouver son amant, dans l'espoir insolent que sa passion restera secrète le plus longtemps possible.

Si le nom de Gérard est très fortement inspiré d'un photographe que j'ai connu, il n'a rien à voir physiquement avec lui.

Handicapé moteur, Gérard poursuit son travail de photographe en se consacrant aux natures mortes, culinaires de préférence. Sa rencontre avec Eléonore est une véritable explosion de plaisir, et il profit à fond de chaque seconde passée avec sa dulcinée.

Sa phobie des chiens l'oblige à rester cloîtré chez lui, mais son amour pour Eléonore lui ouvre des perspectives inédites.