La fille de la 7 est née durant les années 2008-2009.

Tout à commencé par une idée toute bête : et si j'écrivais un roman qui débuterait par une rencontre déplaisante entre deux personnes que rien ne relie, jusqu'à ce qu'ils découvrent qu'ils sont collègues ?

Et voilà comment je me suis lancée d'une traite ou presque dans l'écriture de ce roman.

Retrouver l'ambiance des labos, ça m'a fait plaisir. Après tout, je suis chimiste, à l'origine ! Enfin, je voulais l'être...

Jussieu, c'est en souvenir de l'année que j'y ai passé (à pas faire grand chose, soyons réalistes...) avant de partir pour Strasbourg.

Quant à leurs lieux de résidence, rien de plus facile que de piocher dans ma propre vie !

 

Autant être franche, je ne suis pas de ces auteurs qui planifient les choses. Personnellement, je pars d'une idée, j'ai parfois une vague idée de ce qu'il va se passer, mais simplement dans les grands lignes. Ici, je savais que les deux héros allaient se détester jusqu'au moment où un accident allait les pousser à apprendre à se connaitre un peu mieux. Mais guère plus. D'ailleurs, comme je le dis souvent, ce n'est pas moi qui écris le roman, je me contente de transcrire ce que vivent mes héros. Et oui, parfois, leur comportement m'échappe un peu et je me retrouve à devoir essayer de raccrocher les wagons, parce qu'Untel à décidé de dire un truc pas prévu au scénario qui se déroulait jusque là sans accroc!!!

Oui, les personnages de roman ont une vie propre, ce qui les rend parfois un peu indisciplinés !

 

Bref, une fois achevé, ce roman a eu besoin d'un titre. J'ai commencé par "La cicatrice" ce qui, avouons le, n'est pas d'une grande originalité vu le contexte. Puis je me suis dis pourquoi pas "Comme chiens et chats", mais ça me plaisait plus que moyen.

J'ai fini, alors que le texte était déjà chez l'éditeur, accepté, relu et corrigé, par choisir "La fille de la 7". Et là, ça a été le déclic ! Parfois, le titre apparait comme une évidence, on n'a pas besoin de chercher, il s'impose de lui même, comme pour "Clair-Obscur". Mais d'autres fois, on cherche sans trouver le titre qui convient, et on commet l'erreur de choisir n'importe quoi (cf "Un nouveau monde") et malheureusement, c'est ce n'importe quoi qui reste !

Tout ça pour dire que finalement, je suis contente de mon choix (en toute modestie !).